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talibé cheikk

3 janvier 2007

cheikh

cheikh ameth tidiani cherif est le fondateur du tarikha tidiane . Et el hadji mamalick_fawadelick sy  la suivi .

Grande figure de l’Islam et de la Tijaniya au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, El Hadji Malick SY (RTA) a œuvré toute sa vie durant pour rendre à l’Islam sa pureté originelle. Spécialiste des sciences islamiques, il attira par ses cours des centaines d’enseignants et d’éducateurs venus de toutes les provinces du Sénégal et de la sous région. Sa pensée essentiellement axée sur la shari’a, la tarîqa et la vie sociale est contenue dans plusieurs de ses ouvrages notamment « Kifâyat ar-Râghibîn », « Ifhâm al-Munkir al- jânî », « Qantaratoul mourid » etc…

Le premier est une défense et une illustration de la shari’a dans lequel il analyse des questions controversées en matière de croyance et de pratiques religieuses, entre autres la récitation du « Basmala » dans la prière. A ce sujet, il s’est conformé à l’enseignement de son guide Seyd Cheikh Ahmed Tijan Cherif (RTA) qui prend comme référence sur ce point Al Imam Chafii bien qu’étant Malikit ( Ch 5)

Le second consacré au Soufisme et à la Tarîqa est une réponse aux détracteurs de la Tijaniya dont il réfute les propos en s’appuyant sur des textes solidement établis.

Selon Maodo il y a deux sortes d’innovations en matière de religion ( bidâ ) : l’innovation blâmable et l’innovation positive. Si la première est à exclure, la seconde quant à elle est acceptable dans la mesure où elle constitue une étape significative de l’évolution de l’Islam. C’est le cas du Mawlid.

Homme d’une dimension exceptionnelle, El Hadji Malick a abordé dans ses écrits tous les domaines du savoir, de l’histoire du Prophète depuis sa naissance jusqu’à sa mort jusqu’à sa mort (Khilassou dhahb) à l’éducation du disciple ( Qantaratoul Mourid ), en passant par les poèmes et prières (Nouniya, Taïssir) etc…

Sa particularité réside dans sa volonté de modifier l’ordre social intolérable afin que la justice, la loyauté, la tolérance et la solidarité soient instaurées sans guerre ni violence.

Ayant comme armes principales, son livre, son chapelet, sa houe et sa plume, El Hadji Malick en grand rénovateur social s’est illustré par ses déclarations engagées et ses prises de positions audacieuses.

Ne disait-il pas qu’au Sénégal il n’existe véritablement pas de mariage, mais de soi-disant mariages.

Si d’aucuns considèrent le mariage comme un moyen de prestige, Maodo, lui, le considère comme un moyen d’abstinence et de protection contre les tentations.

Alliant les travaux champêtres et les activités intellectuelles et éducatives, Seyd Hadji Malick Sy exploitait avec ses talibés des centaines d’hectares afin de subvenir aux besoins de ces derniers. Contrairement à la plupart des marabouts de son époque qui prenaient les talibés comme une source de prestige, Seyd Hadji Malick considère que le bonheur (Baraka) réside dans le travail.

Selon Destaing, professeur de langues orientales affecté au Sénégal et qui a rencontré Maodo en 1910, « El Hadji Malick Sy est le plus instruit de son temps et le mieux à même de rendre clairement ce qu’il a acquis. Il parle l’arabe littéraire avec une correction et une pureté que lui envieraient bien des professeurs du Maghreb et il l’écrit avec une simplicité et une éloquence que l’on pourrait souhaiter à beaucoup d’écrivains arabes ».

Pour toutes ces raisons et parmi tant d’autres, nous avons voulu donner aux fidèles l’occasion de revisiter la pensée et l’œuvre colossale de Seyd El Hadji Malick Sy, homme de lettre et de culture, grand défenseur de l’Islam et de la Tariqa Tijanya au Sénégal.

 

Grande figure de l’Islam et de la Tijaniya au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, El Hadji Malick SY (RTA) a œuvré toute sa vie durant pour rendre à l’Islam sa pureté originelle. Spécialiste des sciences islamiques, il attira par ses cours des centaines d’enseignants et d’éducateurs venus de toutes les provinces du Sénégal et de la sous région. Sa pensée essentiellement axée sur la shari’a, la tarîqa et la vie sociale est contenue dans plusieurs de ses ouvrages notamment « Kifâyat ar-Râghibîn », « Ifhâm al-Munkir al- jânî », « Qantaratoul mourid » etc…

Le premier est une défense et une illustration de la shari’a dans lequel il analyse des questions controversées en matière de croyance et de pratiques religieuses, entre autres la récitation du « Basmala » dans la prière. A ce sujet, il s’est conformé à l’enseignement de son guide Seyd Cheikh Ahmed Tijan Cherif (RTA) qui prend comme référence sur ce point Al Imam Chafii bien qu’étant Malikit ( Ch 5)

Le second consacré au Soufisme et à la Tarîqa est une réponse aux détracteurs de la Tijaniya dont il réfute les propos en s’appuyant sur des textes solidement établis.

Selon Maodo il y a deux sortes d’innovations en matière de religion ( bidâ ) : l’innovation blâmable et l’innovation positive. Si la première est à exclure, la seconde quant à elle est acceptable dans la mesure où elle constitue une étape significative de l’évolution de l’Islam. C’est le cas du Mawlid.

Homme d’une dimension exceptionnelle, El Hadji Malick a abordé dans ses écrits tous les domaines du savoir, de l’histoire du Prophète depuis sa naissance jusqu’à sa mort jusqu’à sa mort (Khilassou dhahb) à l’éducation du disciple ( Qantaratoul Mourid ), en passant par les poèmes et prières (Nouniya, Taïssir) etc…

Sa particularité réside dans sa volonté de modifier l’ordre social intolérable afin que la justice, la loyauté, la tolérance et la solidarité soient instaurées sans guerre ni violence.

Ayant comme armes principales, son livre, son chapelet, sa houe et sa plume, El Hadji Malick en grand rénovateur social s’est illustré par ses déclarations engagées et ses prises de positions audacieuses.

Ne disait-il pas qu’au Sénégal il n’existe véritablement pas de mariage, mais de soi-disant mariages.

Si d’aucuns considèrent le mariage comme un moyen de prestige, Maodo, lui, le considère comme un moyen d’abstinence et de protection contre les tentations.

Alliant les travaux champêtres et les activités intellectuelles et éducatives, Seyd Hadji Malick Sy exploitait avec ses talibés des centaines d’hectares afin de subvenir aux besoins de ces derniers. Contrairement à la plupart des marabouts de son époque qui prenaient les talibés comme une source de prestige, Seyd Hadji Malick considère que le bonheur (Baraka) réside dans le travail.

Selon Destaing, professeur de langues orientales affecté au Sénégal et qui a rencontré Maodo en 1910, « El Hadji Malick Sy est le plus instruit de son temps et le mieux à même de rendre clairement ce qu’il a acquis. Il parle l’arabe littéraire avec une correction et une pureté que lui envieraient bien des professeurs du Maghreb et il l’écrit avec une simplicité et une éloquence que l’on pourrait souhaiter à beaucoup d’écrivains arabes ».

Pour toutes ces raisons et parmi tant d’autres, nous avons voulu donner aux fidèles l’occasion de revisiter la pensée et l’œuvre colossale de Seyd El Hadji Malick Sy, homme de lettre et de culture, grand défenseur de l’Islam et de la Tariqa Tijanya au Sénégal.

 

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